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American Rhapsody

22 janvier 2007

267 - La suite se passe ici

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17 janvier 2007

266 - The Scientist

Je n'aime pas beaucoup la télé. Ce n'est évidemment pas là une grande nouvelle ; d'abord, parce que je suis une sale petite intellectuelle snobinarde, ensuite, parce que je ne m'en cache pas.

D'ailleurs, je n'ai pas de télé. S'il s'y passait un événement suffisamment important pour que je veuille y assister, il y aurait toujours celle de ma coloc chinoise (encore faudrait-il la décoller de ses émissions de prédilection : Star Trek et les dessins animés pour enfants [1]) ou celle de ma coloc américaine (elle, je ne sais pas ce qu'elle regarde ; elle le fait à un niveau sonore décent et la porte fermée, à une fréquence qui m'échappe donc totalement). Ou encore je pourrais m'appuyer le déplacement jusque chez le blondinet qui possède dans son salon une télévision dont l'écran assure un certain confort visuel.

De toute façon, je ne sais pas comment on fait pour regarder la télévision sans péter une durite dans ce pays : il y a de la publicité tout le temps. Jusqu'à toutes les huit minutes. Un peu moins souvent pendant les films, certes, mais un film de deux heures prend facilement trois heures d'antenne, et une heure d'énervement graduel pour le téléspectateur qui n'a pas prévu ses mots-croisés pour s'occuper.

Au final, j'arrive à regarder (de préférence quand on a enregistré l'émission et que je peux accélérer les publicités) les rediffusions de Seinfeld [en], quelques films (notamment tous les films d'action qui sont quasi systématiquement doublés en France) et Mythbusters.

Mythbusters [en], c'est une bande de gens payés pour s'amuser à mettre à l'épreuve des légendes urbaines pseudo-scientifiques : peut-on percer un trou d'une balle de révolver dans une pièce en argent ? diluer de l'eau de Javel dans l'eau d'arrosage d'un arbre de Noël permet-il de le conserver plus vert plus longtemps ? peut-on capter des émissions de radio dans ses plombages ? peut-on abuser un détecteur de mouvements à ultra-sons avec un simple drap ? une petite voiture peut-elle aller aussi vite qu'une voiture de course ? ... Le tout à grand renforts de moyens, d'équipements inutiles et d'explosions bruyantes. Leur refrain  ? « Les enfants, n'essayez pas de faire ça chez vous »...

Tout ça pour dire que, ouais, en fait, des fois, je regarde la télé.

[1] Elle n'a que 27 ans, c'est encore une grande enfant.

16 janvier 2007

265 - Faites une bonne action

Ecartons nous quelques instants de la ligne éditoriale de ce blog.

Quoi ? Comment ? Ce blog a une ligne éditoriale ? On m'aurait menti ?

Oui, bon, j'admets, j'ai utilisé « ligne éditoriale » pour faire pompeux. Mais tout de même, souvenez-vous, le but était de partager ma découverte des Zamériques et de raconter ma petite vie afin de rester en contact avec mes amis et copains de France.

Pour une fois, je vais donner dans le blogosphérique. (Non ce n'est pas un gros mot).

Et vous parler de Monsieur LeChieur. LeChieur, c'est un blogueur. Avant, il s'appelait Nonal, maintenant c'est LeChieur. LeChieur, il écrit joli des choses intéressantes, donc je le lis (faisons court). Et LeChieur, c't'un chieur, un vrai, un bien pire que moi je suis chieuse. Donc il a décidé de sabrer son blog mais de laisser ses lecteurs en sauver quelques billets selon des règles, hmm, chiantes.

Je vous la fait courte, on en est à l'étape 2 et seront sauvés tous les billets :
- non sauvés à l'étape 1 (ils sont déjà sauvés on vous dit);
- n'appartenant pas à l'annexe (ouais c'est un blog avec annexe, un vrai truc de chieur je vous disais, mais bon l'annexe a apparemment droit de survivance) ;
- que trois votants voteurs personnes auront sélectionné.

Sachant qu'on n'a le droit de manifester son avis qu'une seule fois. Et qu'on a jusqu'au 19 janvier.

Haha en fait je suis sûre que c'est une opération marketing pour se faire lire, connaître, et cajoler (« Oh que j'aime ce que tu écris Monsieur LeChieur »). Mais je m'en fous.

Lire un blog de 272 billets (même en excluant les 45 billets déjà sauvés et la demi-douzaine de l'annexe), ça demande du temps à la plupart d'entre nous. C'est pourquoi je vous propose une découverte accélérée de Monsieur LeChieur en douze billets plus un, avant que vous ne puissiez prendre le temps de lire les textes déjà rescapés.

Ou un billet plus douze.

Un billet, le premier : Monsieur LeChieur vous dit tout, afin de situer le personnage.

Douze autres, sélectionnés par mes soins comme étant mes préférés des repêchables, rangés dans des catégories dont je prends l'entière responsabilité :
Ceux dans lesquels Monsieur LeChieur s'en donne à coeur joie pour dénoncer ce qu'il est généralement de bon ton d'apprécier :
- Ceux qui marchent debout
- Je suis un sale con
- Je lis des livres (et je suis un vieux con)

Ceux qui illustrent en une anecdote les profondeurs de la connerie humaine :
- B-A, BA
- Le péril jeune
- Première classe

Ceux qui inspectent les bons sentiments d'un peu plus près :
- Enfances
- Catastrophe sanitaire
- Il y a dix ans

Ceux qui en mettent une bonne à notre chère société (et ce qu'elle avale sans se rebuffer):
- Dormez, bonnes gens
- Rentrée des classes
- Conseils pour un stagiaire qui s'ennuie dans son agence de presse

Enfin, pour voter, c'est ici : Sauvez mes billets, étape numéro 2. Je vous préviens, c'est le bronx dans les commentaires.

13 janvier 2007

264 - California Raining*

* Il fait beau aujourd'hui, et alors ? L'alerte au froid a été déclarée quand même (et il fait les mêmes températures qu'à Aix-en-Provence en décembre)

Et me voilà donc partie pour un périlleux reportage photo... Aujourd'hui, sous vos yeus ébahis, l'antre des Chercheurs se dévoile.

Contrairement à ce que pourraient croire les esprits chagrins, ce que vous allez voir aujourd'hui n'est pas le milieu naturel du Chercheur. C'est l'espace dans lequel les Décideurs tentent de les parquer ; mais ainsi que vous pourrez le constater, le Chercheur a fui ce nouvel aménagement pour des installations qui lui conviennent mieux (la bibliothèque, la cafétaria, sa chambre, son lit, la plage...).

Les Décideurs, en effet, ont jugé parfaitement inutile de nettoyer l'espace précédemment occupé par d'autres hordes de Chercheurs (aussi appellées labos), et ce malgré les deux années d'innoccupation du terrain - pensant sans doute que les trois nouvelles hordes de Chercheurs se sentiraient plus à l'aise dans un environnement aménagé par des membres de leur espèce. Les Décideurs ont aussi trouvé convenable d'installer trois hordes de Chercheurs dans le même espace : sacrilège !

Mais, assez discouru, et place aux images.

Notre première photo est l'espace de travail d'une Chercheuse (le tapis de souris bariolé est un indice presque certain de l'appartenance de cet individu au sexe féminin). Vous noterez avec plaisir l'absence de chaise - en effet, si un autre Chercheur venait à vouloir utiliser le moniteur blanc, il devrait s'asseoir sur les genoux de la Chercheuse (ou inversement), or cela n'est pas jugé convenable.

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La photo suivante présente l'aménagement hâtif mis en place par les Déménageurs (une espèce que les Décideurs croient avoir sous leurs ordres, mais qui se défie d'eux aussi souvent que possible). On notera le mug placé au sommet d'une pile d'unités centrales - certains pourront y voir un geste de bravoure, d'autres un essai de poétisation de ce monde de brutes bits, ou enfin la marque d'un cynisme proche du désespoir.

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Ironie ou réel désir d'aider ? La horde précédente a laissé, en désertant les lieux, un foutoir merdier bazar impensable, mais aussi un balai... Merci, les gars.

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Un des moyens de locomotion favoris du chercheur (avec les transports en communs, ses pieds, ou une Porsche pour les plus nantis d'entre eux) est la bicyclette, ou encore vélo, dont on peut ici apercevoir un vestige (pneus à plat et chaîne rouillée) au milieu de quelques archives.

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Je disais donc : quelques archives...

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Autre élément intéressant de la vie quotidienne du Chercheur de la horde précédente - il a en effet laissé quelque peu perplexe les nouveaux arrivants -, le canapé.

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Enfin, pour finir sur l'évident manque de place laissé aux nouvelles hordes (oui, les Chercheurs connaissent aussi la crise du logement), ces quelques boîtes. Le lecteur admirera au passage la facilité d'accès aux espaces installés dans le fond de la salle.

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Bon, sinon, j'ai gagné seize dollars au poker hier (soit un peu plus de trois fois ma mise initiale, oui, on joue des gros sous nous, on n'hésite pas), en ayant quelques mains insensées (trois brelans d'affilée, un full battant une quinte au roi...) et en ne perdant quasiment aucune des mains sur lesquelles j'ai suivi. Je me suis fait une réputation de tueuse, et qu'est-ce qu'on a ri !

11 janvier 2007

263 - Nos sourires

Les différences entre Etats-Unis et France sont nombreuses, on le sait.

Notamment les différences dentaires (et on le sait moins, car, allez savoir pourquoi, ça ne fait pas vendre les journaux).

D'abord les recommandations d'hygiène buccale. Alors aux Etats-Unis, il faut consulter son dentiste tous les six mois [1], passer une radio (de la mâchoire et des dents, hein, pas de la colonne vertébrale) tous les deux ans, se brosser les dents au moins une minute deux ou trois fois par jour, et utiliser fil dentaire et bain de bouche une fois par jour environ. En France, je vous rappelle qu'il faut consulter une fois par an, passer une radio si le dentiste le juge nécessaire et se brosser les dents deux à trois minutes trois fois par jour. L'usage du fil dentaire et du bain de bouche ne sont même pas mentionnés sur le site de l'Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire. Loin de moi l'idée d'accuser les fabricants de Listerine©, de fil dentaire ou d'appareils radiologiques de faire pression, évidemment. Je ne suis pas comme ça. Le brossage des dents s'effectue dans les deux pays de préférence après les repas.

Il est aussi de tradition dans les pays anglo-saxons de se laver les dents au lever, alors que chez moi, on fait ça juste après le petit-déjeuner. Je n'ai pas réussi à savoir si c'était une habitude française ou pas, et je conviens que les plaisirs de l'haleine au réveil peuvent conduire à se laver les dents dès que possible, surtout si l'on est en charmante compagnie.

Ce qui me chiffonne, dans tout ça, se sont les recommandations des tubes de dentifrice (que ce soit Sensodyne© ou Colgate©, je n'ai peur de rien, je dénonce les marques) : « Apply at least a 1-inch strip of the product onto a soft bristle brush ». Appliquer une longueur d'au moins deux centimètres et demi de produit sur une brosse à poils souples. Okay. Deux centimères et demi. Deux centimètres et demi ? J'ai mesuré la tête de ma brosse, elle fait deux centimètres. Et j'ai beau avoir une grande gueule, j'ai une petite bouche : si je mets deux centimètres et demi de dentifrice dedans, j'en recrache la moitié au bout de cinq seconde. Ah c'est utile.

Pareil avec les bains de bouche, ceci dit. Si j'utilise la dose minimale recommandée de 20 ml, je crache du menthol par les narines.

Et j'ai maintenant fait la preuve que j'étais une personne sophistiquée et de bon goût qui correspondait mot pour mot à son astrologie celtique.

[1] Je retourne donc dans mon cabinet adoré et préféré le 20 janvier. Joie.

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10 janvier 2007

262 - Sapin la mystérieuse

Ah, l'astrologie.

L'horoscope dévoré dans les magasines féminins ou écouté avec attention à la radio ( « Mais chuteuh, c'est l'horoscope, ah bah c'est malin j'ai raté mon signe maintenant »). Les lectures passionantes sur le thème Capricorne ascendant Scorpion ou encore Rat de Bois. Ouais, c'est moi ça.

Les fous rires à la lecture d'annonce de promotions professionnelles (alors que bon, quand on est thésarde, tant qu'on est pas diplômée, on reste enchaînée à son ordinateur et c'est tout) ou de rencontre de l'âme soeur (pile le jour où on est pas sortie de chez soi).

Il existe probablement autant d'astrologies que de cultures, mais j'avais jusqu'à présent raté l'astrologie celtique.

C'est mignon, l'astrologie celtique, au lieu d'être un animal peu ragoûtant (au hasard, Serpent dans l'astrologie chinoise) ou une bizarrerie de la nature (Gémeaux, par exemple), on est un arbre.

Alors moi, je suis Sapin.

Forcément, c'est de saison.

Sapin le mystérieux même. Bon on va mettre ça au féminin, histoire de dire. Sapin la mystérieuse. Rha ça en jette, comme surnom. Oubliez Krazy Kitty, appellez-moi Sapin la mystérieuse. Ahem.

Non, Sapine la mystérieuse, c'est beaucoup moins présentable, je vous arrête tout de suite.

Fait preuve d'un goût extraordinaire Admirez pour preuve les magnifiques petites étoiles qui composent le fond de ce blog.

Digne -les-Bains, préfecture des Alpes-de-Haute-Provence. J'y suis née, moi, Madame. Par -18°C. Et -37°C à la Grande Fontaine.

Sophistiquée Achement. Je ne traîne jamais chez moi en pyjama, le lit défait, la chambre en fouillis, les cheveux en bataille et le linge sale qui s'amoncelle. Ja-mais.

Adore tout ce qui est beau Comme la dame que j'ai entendue dire un jour, avec un fort accent du Midi qui ne gâchait rien : « Moi, j'aime l'art ».

D'humeur changeante Là, par exemple, j'étais de bonne humeur, jusqu'à ce que je lise ces conneries divinations astro-celtiques.

Entêtée On dit persévérante, quand on est poli. Faudrait pas oublier que je suis doctorante hein. Ca demande un minimum d'obstination.

A une tendance à l'égoïsme mais est attentive aux personnes qui sont proches d'elle C'est vrai qu'on a tendance à oublier que le monde est peuplé de gens généreux et qui s'oublient pour d'autre. Ah, en fait, non.

Plutôt modeste Et Pompon, alors ?

Très ambitieuse Mon projet le plus dingue à ce jour : finir ma thèse. Oui, je sais, on a pas idée.

Talentueuse Je fais très bien le poulet au basilic.

Travailleuse Là, par exemple, je travaille sur ma thèse. Ah, non en fait.

Amante insatisfaite Est-ce que je me mêle de ta vie sexuelle, Jasper-Henri ?

A plusieurs amis Ca vous épate hein ? Bon, je vous rassure, ils sont un peu barrés.

A plusieurs ennemis Ah bah vous voyez bien que je ne suis pas paranoïaque ! Les gens de la poste qui délivrent jamais mes colis à temps, par exemple, je suis sûre qu'il m'en veulent personnellement.

On peut compter sur elle Pour dire des conneries, oui, présente, mon Capitaine.

+ A part que le serveur DHPC n'est pas reconnu (et ce bien qu'on ait essayé de hacker mon ordinateur), j'ai réussi à installer ma machine sur un coin de table. Coût de l'opération : deux charmants jeunes hommes, vingt minutes, une bosse sur mon front (je me suis magnifiquement mangé une table en pleine poire), quelques jurons et beaucoup de fous rires.

+ Bientôt, une (ou des) photos de mon labo temporaire. J'ai appris aujourd'hui qu'il était dans cet état de fouillis avancé depuis deux ans - et puis les déménageurs ont rajouté nos ordinateurs et nos cartons. Personne ne soupçonnait la présence de l'énorme canapé, du vélo rouillé ni des DVD pornographiques qui s'entassaient là au milieu de piles de papiers.

9 janvier 2007

261 - Général à vendre

C'est une blague.

J'ai voulu installer mon ordinateur dans le labo provisoire. Groooosse erreur.

D'abord, il n'y avait personne. Ca m'a rendue méfiante. La salle où travaillent deux labos de recherche devrait avoir au moins quelqu'un à deux heures de l'après-midi.

Ensuite, il y avait un canapé énorme. Oui, un canapé. A. Freaking. Sofa.

Et puis, un fouillis innomable. Des boîtes, empilées. Des unités centrales les unes sur les autres, en équilibre instable. Des écrans partout. L'horloge murale ne marche pas.

Il est alors apparu évident qu'il n'y a pas le compte de tables ni de chaises dans ce labo. Ni de prises électriques. Ni de prises éthernet.

J'ai trouvé mon ordinateur, caché sous un autre. Mon écran, en haut d'un placard. Mon unique carton de déménagement, même pas plein, contenant deux claviers, deux souris, un certain nombre de câbles divers, quelques stylos et blocs de papier, une boîte de mouchoirs et mon tapis de souris à rayures, sous deux cartons de livres ou de papiers (à moins que ce n'ait été directement du plomb coulé).

Je n'ai pas trouvé d'endroit où installer ma machine. Pas d'espace libre sur une table, pas de prise disponible.

De toute façon, je ne savais pas sur quoi monter pour récupérer mon écran.

J'ai éteint la lumière et je suis partie.

J'ai traversé le parc, acheté un roman policier [1], un bouquet de fleurs, des scones à la myrtille et du jus de grenade en l'honneur de mes vingt-deux ans.

Demain, il sera bien assez temps de me plaindre.


[1] With No One As Witness, Elizabeth George. J'aime bien lire Elizabeth George. Ses bouquins ne sont pas de la haute littérature, mais ses personnages ne sont jamais aussi caricaturaux qu'il y paraît et elle réalise une analyse de société relativement fine. Et puis elle commet des pavés, ça me dure un peu. Parce que les polars, sinon, je dévore.

8 janvier 2007

260 - 21+1

Histoire sans paroles

22ans

6 janvier 2007

259 - It takes a lot to laugh...

Petite annonce : La personne qui a débarqué sur ce blog en tapant « appartement UCI Irvine » dans Google est priée de consulter le lien http://www.housing.uci.edu/ et de cliquer sur Contact en haut à gauche pour m'envoyer un hi-mayle avant de débarquer en terra incognita.

La blague du déménagement continue : Mon labo part ainsi qu'un autre dans la salle 170 et non pas 172 du Bâtiment Informatique II ; le dit départ aura lieu « lundi et/ou mardi » (je cite), étant donné que plusieurs Bâtiments Provisoires déménagent lundi et qu'on fait partie de la « troisième vague » ; en tout cas nous sommes priés d'être prêts à déménager lundi matin (notamment avec nos machines et serveurs éteints et débranchés), et advienne que pourra (mais pas beaucoup de travail, en tout cas). Par ailleurs, il n'est pas tout à fait certain que nous ayons assez de copies des clés de la dite salle 170 pour tout le monde, mais chi vivrà, vedrà e che sarà, sarà.

Ah, les gars qui viennent de déménager eux-mêmes les serveurs critiques me font savoir que la connexion réseau ne marche pas dans la salle 170. Joie.

Dilemme : Sachant que je suis née le 7 janvier 1985 à 2h12 (heure française), soit le 6 janvier 1985 à 17h12 (heure californienne), quel jour dois-je fêter mon anniversaire ? (La bonne réponse, bien que jugée tout à fait opportuniste par le blondinet, est bien évidemment : les deux, mon capitaine).

Politémique : Je ne peux m'empêcher de remarquer que la mort de Gerald Ford, ancien président des Etats-Unis (et remplaçant de Nixon après que celui-ci ait été démis de ses fonctions), décédé de maladie à l'âge avancé de 93 ans, a récemment bien plus préoccupé les Etats-Unis que l'exécution de Saddam Hussein, malgré le sale arrière-goût de parodie de justice tendant franchement vers la vengeance que cette sombre affaire a laissé dans la bouche des Européens (ces mauviettes qui ont maintenant dans l'idée que la peine de mort est peu compatible avec une démocratie respectueuse des droits de l'Homme). Par ailleurs, je trouve ça très malsain, tous ces discours qui parlent de Dieu et de comment Gerald Ford l'aimait et le servait et de comment ses proches et l'actuel Président de la République et sa femme et toute une tripotée de gens à discours prient pour lui. Les Américains peuvent bien dire qu'on n'a pas vraiment réussi notre séparation de l'Eglise et de l'Etat avec tous nos jours fériés catholiques, mais ils feraient bien de passer l'aspirateur sur leur paillasson avant de se foutre de la Charité. Et qu'est-ce qu'ils ont besoin de prier pour lui, d'abord, s'il a été un si fervent chrétien toute sa vie ? And who is this God person, anyway ? [1]

Météo : Irvine vient subitement de réaliser qu'elle n'était qu'à quelques kilomètres d'un océan et nous gratifie en conséquence d'un vent à décorner les boeufs. C'est chouette, ça me rappelle Brest.

Chiens écrasés : Le petit con en BMW qui a manqué de m'écraser en reculant à toute vitesse pour sortir de sa place de parking alors que je passais derrière et que ses feux de reculs ne marchaient pas n'avait pas vraiment besoin d'en rajouer en me traitant de salope. Il ne s'en est pourtant pas privé. Ma répartie sera censurée.

[1] Merci à Douglas Adams pour cette savoureuse phrase.

5 janvier 2007

258 - Your head's too big

Plutôt que de m'étendre dans les commentaires chez mon fillot, je vous livre ici-même mon année 2006 en chansons. Si vous êtes sages, je ferai un trackback rétrolien, mais c'est pas gagné d'avance.

Autant vous prévenir tout de suite que je suis loin (mais loiiiin) d'être à la pointe de la nouveauté en musique. Et que certaines des chansons qui ont accompagné l'année sont plus vieilles que moi. Afin de ne pas trop m'étendre, je vous épargnerai au moins celles que j'écoute en boucle depuis plus longtemps que ça.

Des plus anciennes au plus récentes...

Living in the USA - Steve Miller. 1973. Pour le titre et les paroles, évidemment. Ce n'est quand même pas un monument musical, un incontournable classique, une explosion lyrique, une recherche instrumentale. C'est un peu une chanson minable, au fond. Mais bon... doot do do do doot doot, quoi. (Remarque : A ne pas confondre avec Living in America de James Brown. Ce n'est pas du tout pareil. Et James Brown, d'abord, il est mort. Alors.)

[faire comme si j'avais inséré la chanson ici]

Nellie the Elephant - Toy Dolls. 1982. Parfaite pour bien commencer la journée, se remonter un peu le moral, écouter sur le trajet du boulot. Il paraît qu'elle accompagne une publicité (d'eau pétillante), mais j'en sais rien, j'ai pas la télé.

The Lady in Red - Chris de Burgh. 1986. Parce qu'une petite fille romantique se cache tout au fond de moi (qui a dit  « pas tellement bien cachée » ?), que je trouve les paroles attendrissantes, que j'aime bien la voix du monsieur, que j'ai une robe rouge et... ma vie affective ne vous regarde pas. Bon, d'accord, l'arrangement est à pleurer. Faut pas trop en demander aux années quatre-vingt.

La mer - The Little Rabbits. 1991. Très bien après Nellie the Elephant. Ou avant, je ne suis pas sectaire. Parce que j'ai mourru de rire la première fois que j'en ai entendu les paroles, que je remeurs de rire chaque fois que je les entends, ou que je les chante. J'en conviens c'est pas très intellectuel comme chanson mais arrêtez de croire que je suis une fille intellectuelle. Bon, d'accord, je suis une fille intellectuelle. Mais pas que.

The Asshole Song - Jude. 1998. Parce que ce garçon qui chante avec sa voix toute douce et ses jolies instrumentations des paroles aussi cruelles, ça ne pouvait que me plaire. « Goodbye, I'm an asshole », rhaa, lovely. J'avoue que si je pouvais m'identifier à l'un des personnages, elle me ferait sans doute beaucoup plus pleurer. Mais non - I'm a lucky girl (ou alors j'ai la vie sentimentale d'une endive, mais je vous défend de penser ça).

Out of This World - The Cure. 2000. Parce que. Je vous ai déjà dit que ma vie affective ne vous regardait pas.

Sister Kate - The Ditty Bops. 2004. Pour danser dans la rue sous le regard réprobateur de ces coincés de passants. Non, sans rire. C'est encore mieux que les Andrews Sisters. (Ca y est, j'ai définitivement des goûts de toilettes publiques à vos yeux maintenant).

Downpressor Man - Sinéad O'Connor. 2005. Pour les paroles, pour sa voix, pour le « Where you fucking gonna run to » à la fin. Même si c'et une chanson de Peter Tosh reprise par Goldfinger. Je ne fais pas la fine bouche, moi, je ne suis pas rock critic.

[jeter un oeil ici ou (mais attention l'image donne la nausée]

Girl in The War - Josh Ritter. 2006. Parce qu'elle est passée un nombre incalculable de fois sur Radio Paradise, à mon plus grand désarroi. Je l'ai aimée les deux premières fois, au bout d'une semaine, je la détestais. Durablement.

[aller écouter la chanson ici]

Angel With an Attitude - The Ditty Bops. 2006. J'aurais bien collé les deux albums des Ditty Bops d'un coup, là, parce qu'elles sont drôles, légères, californiennes, et qu'elles font des tournées à bicyclette (ce qui limite pour les tournées internationales, d'accord). Et que leurs chansons dépotent. A condition de ne rien avoir contre les trucs d'avant les années quatre-vingt.

[aller écouter la chanson ici]

Don't Give Up - The Noisettes. 2006. Pour la rage qui s'en dégage. (Appréciez la rime, merci).

Et un gros schmack à Giant Panda qui m'a fait découvrir un certain nombre de ces chansons.

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