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American Rhapsody
5 janvier 2007

258 - Your head's too big

Plutôt que de m'étendre dans les commentaires chez mon fillot, je vous livre ici-même mon année 2006 en chansons. Si vous êtes sages, je ferai un trackback rétrolien, mais c'est pas gagné d'avance.

Autant vous prévenir tout de suite que je suis loin (mais loiiiin) d'être à la pointe de la nouveauté en musique. Et que certaines des chansons qui ont accompagné l'année sont plus vieilles que moi. Afin de ne pas trop m'étendre, je vous épargnerai au moins celles que j'écoute en boucle depuis plus longtemps que ça.

Des plus anciennes au plus récentes...

Living in the USA - Steve Miller. 1973. Pour le titre et les paroles, évidemment. Ce n'est quand même pas un monument musical, un incontournable classique, une explosion lyrique, une recherche instrumentale. C'est un peu une chanson minable, au fond. Mais bon... doot do do do doot doot, quoi. (Remarque : A ne pas confondre avec Living in America de James Brown. Ce n'est pas du tout pareil. Et James Brown, d'abord, il est mort. Alors.)

[faire comme si j'avais inséré la chanson ici]

Nellie the Elephant - Toy Dolls. 1982. Parfaite pour bien commencer la journée, se remonter un peu le moral, écouter sur le trajet du boulot. Il paraît qu'elle accompagne une publicité (d'eau pétillante), mais j'en sais rien, j'ai pas la télé.

The Lady in Red - Chris de Burgh. 1986. Parce qu'une petite fille romantique se cache tout au fond de moi (qui a dit  « pas tellement bien cachée » ?), que je trouve les paroles attendrissantes, que j'aime bien la voix du monsieur, que j'ai une robe rouge et... ma vie affective ne vous regarde pas. Bon, d'accord, l'arrangement est à pleurer. Faut pas trop en demander aux années quatre-vingt.

La mer - The Little Rabbits. 1991. Très bien après Nellie the Elephant. Ou avant, je ne suis pas sectaire. Parce que j'ai mourru de rire la première fois que j'en ai entendu les paroles, que je remeurs de rire chaque fois que je les entends, ou que je les chante. J'en conviens c'est pas très intellectuel comme chanson mais arrêtez de croire que je suis une fille intellectuelle. Bon, d'accord, je suis une fille intellectuelle. Mais pas que.

The Asshole Song - Jude. 1998. Parce que ce garçon qui chante avec sa voix toute douce et ses jolies instrumentations des paroles aussi cruelles, ça ne pouvait que me plaire. « Goodbye, I'm an asshole », rhaa, lovely. J'avoue que si je pouvais m'identifier à l'un des personnages, elle me ferait sans doute beaucoup plus pleurer. Mais non - I'm a lucky girl (ou alors j'ai la vie sentimentale d'une endive, mais je vous défend de penser ça).

Out of This World - The Cure. 2000. Parce que. Je vous ai déjà dit que ma vie affective ne vous regardait pas.

Sister Kate - The Ditty Bops. 2004. Pour danser dans la rue sous le regard réprobateur de ces coincés de passants. Non, sans rire. C'est encore mieux que les Andrews Sisters. (Ca y est, j'ai définitivement des goûts de toilettes publiques à vos yeux maintenant).

Downpressor Man - Sinéad O'Connor. 2005. Pour les paroles, pour sa voix, pour le « Where you fucking gonna run to » à la fin. Même si c'et une chanson de Peter Tosh reprise par Goldfinger. Je ne fais pas la fine bouche, moi, je ne suis pas rock critic.

[jeter un oeil ici ou (mais attention l'image donne la nausée]

Girl in The War - Josh Ritter. 2006. Parce qu'elle est passée un nombre incalculable de fois sur Radio Paradise, à mon plus grand désarroi. Je l'ai aimée les deux premières fois, au bout d'une semaine, je la détestais. Durablement.

[aller écouter la chanson ici]

Angel With an Attitude - The Ditty Bops. 2006. J'aurais bien collé les deux albums des Ditty Bops d'un coup, là, parce qu'elles sont drôles, légères, californiennes, et qu'elles font des tournées à bicyclette (ce qui limite pour les tournées internationales, d'accord). Et que leurs chansons dépotent. A condition de ne rien avoir contre les trucs d'avant les années quatre-vingt.

[aller écouter la chanson ici]

Don't Give Up - The Noisettes. 2006. Pour la rage qui s'en dégage. (Appréciez la rime, merci).

Et un gros schmack à Giant Panda qui m'a fait découvrir un certain nombre de ces chansons.

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Commentaires
P
Où est donc passé Maurice Chevalier ?
G
Maybe my head's too big anyway. It might just pop...
K
Chroniques Blonde > Ravie de faire decouvrir !<br /> <br /> Panda > Meuh non, c'est juste un constat... ;-)
G
Euh ben non, pas du tout, c'est quoi c'te manie de tout détourner les mots gentils ?!?
C
Hein?! Mais j'en connais pas une! C'est super. Je me coucherai moins niaiseuse. Et oui, elle est exceptionnelle, que voulez-vous...
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