83 - Un peu de sérieux, que diable
Les enfants (permettez que je vous appelle les enfants, ô lecteurs qui dans leur immense majorité sont plus âgés que moi), l'heure est grave.
Il est temps de vous faire une révélation.
Promis je n'utiliserai pas de produit chimique corrosif. On fait de la révélation bio, ici, c'est le principe quand on a une coloc accro à tout ce qui est organic. (Oui ici le "deux fois plus sain dix fois plus cher", c'est pas du bio, c'est de l'organique. Je vais vous épargner mon habituel discours sur les préservatifs préservateurs, hein. Dites merci.).
Lecteur, oui, toi, là, qui perds ton temps à lire mes fredaines au lieu de faire quelque chose d'utile comme travailler, remplir des formulaires, cultiver ton esprit, augmenter ton QI, que sais-je encore, lecteur disé-je (oui tu peux vérifier dans ton Bescherelle, ou ton Bled, ou tout autre, on n'est pas sectaire ici, c'est comme ça que ça s'écrit), sache-le:
Je suis amoureuse de Thomas O'Malley
Hein ?
Qui ça ?
Thomas O'Malley, the alley cat! Les aristochats! Le chat qui fait du jazz, et qui a trop la classe! Oualà...
Oui, un chat. Un cat, même. (Oh ben comment ça tombe bien vu mon pseudo).
Sache, lecteur, que j'ai la pression grave en ce moment. Que je suis obligée - oui, obligée - de chanter des chansons de films de Disney pour me passer les nerfs. (La honte, hein, même pas les studios Pixar, non, du bon commercial et tout, du pur Disney). Mais comme j'ai un goût très éclectique (et aussi que j'ai une connaissance réduite des chansons de Disney), ça se ramène à: The Bare Necessities (Il en faut peu pour être heureux), Hakuna Matata, Sifflez en travaillant et la chanson de O'Malley. Ouais je sais bien y a aussi Someday my prince will come, mais non quoi, c'est trop classieux un standard de jazz, et puis là désolée j'ai grandi j'y crois plus au prince charmant.
(Hé mon prince si tu es quelque part dans le coin dépêche toi de te ramener ici parce que tu as vu à quoi j'en suis réduite, à dire que je suis amoureuse de Thomas O'Malley...)
Bon hé ho ça va partez pas tous comme ça (bande de lâches, même pas capable de survivre à une attaque de disney-ite aigüe), faut pas m'en vouloir, je suis shootée à la cafféine et au manque de sommeil, je parle à mon ordinateur (oui bon ça d'accord je le fais tout le temps mais là, plus, quoi) et à mes haricots ("Hello, beaaaaans! How are you today? Want some water? Suuuuuuuure!", et je fais pousser des haricots si je veux), et la seule chose qui fuse de ma chambre à part moi de temps en temps quand vraiment là faut que j'aille aux toilettes, c'est des jurons, généralement à l'encontre de ma cervelle d'huitre ahurie. Mais mes deadlines seront respectées !
Finalement, ce qui m'inquiète le plus, c'est ce dialogue avec ma coloc préférée:
- moi: I am positively in love with Thomas O'Malley (Je suis totalement amoureuse de Thomas O'Malley)
- elle: The alley cat? Yummy yummy! (The alley cat? (intraduisible, ça, lecteur!) Miam miam!)
- moi: Thooooooooom! (Tho... non mais vous avez vraiment besoin que je traduise ça ?)
Must.... do..... more..... work....
(Ceci était un message subliminal qui vous est gracieusement par Krazy Kitty au meilleur de sa forme.)