206 - Conversation légère

Après une réunion de travail...

Les protagonistes :
     - J, vingt-huit ans, éternel étudiant, vit chez ses parents avec quelque chose comme douze ienchs ;
    - E, la trentaine, ingénieur boeing-boeing a mi-temps, thésard l'autre moitié, marié à une prof d'anglais de lycée, conduit une Porsche, a fait Standford - deux informations capitales de sa biographie à l'entendre ;
     - R, environ vingt-cinq ans, une liaison plutôt sérieuse avec une thésarde suédoise - je vais avoir de ces requêtes gougueule..., veut des jumeaux plus tard.

Le dialogue trilogue :
- J (aime la vie sentimentale de ses collègues les ragots): So, do you plan to have kids anytime soon? (Alors, vous envisagez d'avoir des enfants bientôt ?)
- E (cri du coeur): Oh my God, I hope not! I don't even have time to walk the dogs... (Oh mon Dieu j'espère bien que non ! Je n'ai même pas le temps de sortir les chiens...)
- R (rassurant): Well you know babies don't walk until they're one. (Oh tu sais les bébés ne marchent pas avant d'avoir un an.)

J'aime bien mon labo.

Comments

[arpenteur]

Magnifique...
J'adore ce genre de trilogue...
Astérix il aurait pas dit : ils sont fous ces ricains?
Sinon, très jolie découverte que ce blog. Merci

[Krazy Kitty]

Juliette > Le réalisme habituel des hommes (2.3 % d'entre eux seulement se soucient de l'équilibre entre vies familiale et professionnelle, aux Etats-Unis, paraît-il) est-il réellement source d'inspiration ? Je crois que je préfère que les hommes aussi aient peur de ne pas avoir le temps de s'occuper de leur enfant, ça signifie qu'ils souhaitent lui consacrer de l'attention...

Non pas que j'aie pris cette conversation au sérieux. Faudrait pas confondre.

[philippe]

En ce qui concerne E., l'attraction pour les voitures européennes de luxe de la part des Américains m'a toujours laissée perplexe. Goût de l'exotisme ?
Sur le marché US, elles coûtent beaucoup plus chères que leurs concurrentes locales, sans être forcément "meilleures".
Je me souviens avoir été sidéré en apprenant, il y a 25 ans, qu'une Peugeot d'importation coûtait plus cher qu'une Cadillac Limousine.

Tiens, je laisse la Porsche à E, je préfère les chiens de J !

[Juliette]

Je ne me lasserais jamais du côté pragmatique des hommes et je pense que nous devrions parfois nous en inspirer, plutôt que de nous noyer dans un verre d'eau, non ?

[Krazy Kitty]

Thomas > Huhu.

JM > Ouf, on a failli devenir serieux.