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American Rhapsody
5 juillet 2006

151 - Mars Attacks

(Ah non, j'ma trompée de flim.)

Independance Day, donc, ou le 4 juillet, le jour où les Américains, cette bande de petits impatients, nous font le 14 juillet, sans défilé sur les Champs Elysées (tadadadadam) mais avec patriotisme et publicités raccoleuses. Comme nous l'a rappelé ce bon citoyen américain le soir du 3 juillet sur je ne sais quelle chaîne télévisée, "demain, on ne fête pas le 4 juillet, on fête le jour de l'indépendance". Merci, Billie.

Pour passer un bon 4 juillet, il fallait d'abord éviter les réunions familiales (facile), et aussi les bandes de copains débordant d'envie de fêter ça traditionnellement ou devant le match Allemagne-Italie, sans pour autant se retrouver toute seule à dévorer du Lawrence Block au frais. Pour cela, une excellente idée était de se munir d'un blondinet (pour ceux qui à l'instar de Camille se demandent à quoi ça peut bien ressembler, un blondinet, je mets fin à vos insomnies en vous apportant la réponse ici [jpg]), de préférence traumatisé par une bonne quinzaine d'années de réunions familiales / pique-nique à rallonge.

A l'instar du week-end précédent, la journée a commencé lentement sous une chaleur étouffante. Après les désormais célèbres gauffres au sirop d'érable, l'affalement sur canapé devant le lancement de Discovery était de rigueur ; et si on ne prêtait pas trop attention aux commentaires patriotiques à base de "ouh là on a réussi un lancement un 4 juillet au lieu d'aller lamentablement s'écrabouiller, c'est un véritable symbole mon cher Bob", c'était même fort sympathique, à condition d'aimer l'espace et les gros nengins qui y vont (ce qui tombait bien).   

Devant l'affligeant constat que si une petite brise soufflait dehors, l'air restait à la limite du respirable à l'intérieur, le pique-nique apparût comme une solution évidente ; avec pour avantage de la grasse matinée de nous faire déjeuner après la fin des festivités organisées dans les divers parcs d'Irvine. Dûment munis de sandwiches, bouteilles d'eau et appareils photos, nous avons donc traîné notre couenne (enfin, surtout la mienne, la contribution du blondinet en la matière étant plutôt réduite) vers le parc le plus proche (au moins deux blocs, dites-donc), dans lequel les saules pleureurs et autres magnolias procuraient une ombre plus que bienvenues et le lac un aspect tout à fait rafraîchissant.

Avec la modique somme de trois appareils photos à nous deux, car j'avais ressorti mon APS chéri [en] pour l'occasion, et prendre des photos avec ça, c'est quand même bien plus agréable qu'avec mousticus numéricus [en], et même s'il est tout automatique je l'aime alors m'embêtez pas avec des commentaires du genre "les APS c'est cher et c'est pour les gens pas doués" (comment ça je cherche la bataille ?), nous avons donc profité de la relative fraîcheur pour nous promener longuement et tirer le portrait à tout ce qui bougeait (et aussi à ce qui ne bougeait pas). Bilan : trente numériques et quinze APS pour moi, vingt-quatre argentiques noir et blanc pour lui.

Nous avons aussi traîné un peu nos pas sur les collines au-dessus du campus, à la recherche d'un endroit d'où voir les feux d'artifice dans la soirée, parce que se traîner avec la moitié de l'Orange County vers un des spectacles payant ne m'attirait que très moyennenment.

Les photos numériques sont en ligne ici, les argentiques attendent sagement d'être développées.

Et nous fûmes récompensés de cet effort, après le traditionnel hamburger de rigueur, par la vue de non pas un, non pas deux, mais bien huit feux d'artifice en même temps, dont certains un peu loin d'accord, mais tout de même. L'avantage d'être dans un conté friqué, c'est que les villes n'hésitent pas à dépenser des fortunes en feux d'artifice qui en mettent plein la vue. Par contre, mousticus numéricus ne faisant pas le poids, point de photo des festivités. On peut en trouver sur Internet, ici par exemple.

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Commentaires
K
Souffleur de Brume > Deux contrats, plutôt. Tssss.
S
Dis, tu aurais pas un contrat avec "Chasse Pêche et Traditions" ? ;)
K
Thomas > Je reste fidèle à mon Olympus. Non mais.<br /> <br /> Camille > Faut croire qu'on a des goûts proches, mon Ange et moi...
C
"vingt-quatre argentiques noir et blanc pour lui."<br /> <br /> Avoue que tu l'as pris juste pour qu'il plaise à ton ange celui-là. hihi !
T
Bah voila il a un pentax t'as qu'à lui piquer, l'argentique c'est quand même plus classe.
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