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American Rhapsody
12 mars 2006

81 - Verba volent, scripta manent

Comment mon niveau en latin est trop impressionant, ça en jette.

Je sais pas vous, mais moi, les cartes pré-écrites, ça me hérisse. Encore, quand il y a juste écrit "Joyeux anniversaire" ou "Bonne fête maman", je supporte.

Mais pas quand quelqu'un s'est permis d'écrire pour moi toute une page de niaiseries bien sentie sur comment mon destinataire est une personne unique, merveilleuse, adorable et qui sent bon des pieds.

Non seulement ça me gâche tout le plaisir d'écrire, mais en plus de ne pas être personnel ça fait quand même légèrement flemmarde. Ou assistée. Un peu "je me suis dit qu'il fallait t'écrire pour ton anniversaire mais j'allais pas me casser la tête à le faire moi-même".

Limite, je trouve ça très malpoli.

Encore un point sur lequel mon opinion diverge radicalement de celle des Américains. Chez lesquels il tient de l'exploit de trouver une carte qui n'ait pas un message pré-imprimé. Il y a toujours au minimum quelques lignes souhaitant tout le bonheur du monde au destinataire.

Et c'est pour ça que personne ne reçoit jamais de moi une carte des Etats-Unis.

Non mais jamais ils envoient des cartes sans raison spéciale, ces gens-là ? C'est quoi, de la flemme, du je-m-en-foutisme, de la solution de facilité, de la consommation bien dictée ?

PS qui n'a rien à voir: Personne n'a une idée de comment expliquer à ma coloc chinoise qu'il y a une forte corrélation entre la température intérieure et la température extérieure quand portes et fenêtres sont ouvertes et que la plupart des gens ne se promènent pas en doudoune chez eux quand ils pourraient se contenter de fermer portes et fenêtres pour faire spectaculairement grimper le thermomètre ? (Recette pour lui faire comprendre que la cuisine n'est pas auto-nettoyante bienvenue aussi).

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Commentaires
K
Souffleur de Brume > Non, elle ne lit pas le français. Et par "approche constructive", j'entendais "approche qui apporte des solutions" plutôt que "approche qui apporte des problèmes". Parce que j'aimerais bien voir ce que la réflexion classique "les fenêtres et la porte sont grand ouvertes donc je grelote malgré mes deux pulls et le chauffage à fond dans ma chambre" m'empêche de voir. A part mes ongles qui deviennent violets sans vernis
S
Ta coloc chinoise, elle lit le français ? <br /> <br /> Moi, je m'attaquerai aux causes.<br /> <br /> Je ne suis pas d'accord ! Du tout ! Le "thinking out of the box" est une approche _dé-con-stru-ctiv-e_. Na. Pour trouver une solution originale, il faut déconstruire, démolire, détruire, pilloner, bombarder, exploser, imploser, atomiser, désintégrer les bases de réflexions classiques que tu as mis en place par défaut et qui t'empêche de voir toutes les possibilités. Again, I'm right ! Tadaaa !
K
Thomas > C'est vrai, c'est fourbe. Et puis entrer dans sa chambre, c'est une opération commando. Il faut un entraînement spécial pour évoluer dans un environnement hostile composé de piles de livres en équilibre instable, d'objets pointus ou tranchants à même le sol, et de choses encore non identifiées à ce jour. Identifier le lit lui-même sous la masse informe d'objets hétéroclites qui le recouvrent.<br /> <br /> Souffleur de Brume > C'est pas censé être une approche constructive, le "thinking out of the box" ? Parce que là... je sais même pas comment elle fait pour dormir, dans ce froid glacial. Ah si. En doudoune.<br /> <br /> Bon, j'arrête de dire du mal de ma coloc' chinoise, qui se trouvera être ma seule coloc' à compter du 17 avril.
S
Thinking out of the box... thinking out of the box... thinking out of the box... going to the kitchen for refill... thinking out of the box... opening all the windows... staring at the sky... forgetting the world exists... dreaming... sleeping .......... process terminated.
T
Dut dur. Tu peux essayer (mais c'est fourbe) de piquer ses doudounes.
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